18 novembre 2011
Dans les bras de Morphée
La pièce est petite et bruyante. Elle donne sur la rue. Le soir, quand le jour cède la place à la nuit, une lumière rouge filtre à travers les persiennes. Couché sur le lit, je regarde cet éclairage tamisé envahir la pièce. Cela lui donne un air de tripot chinois qui ne me déplaît pas. Alors je me prends à rêver que je suis loin, dans je ne sais quel pays d'Orient où les fumées d'opium roulent sur les statues de jade. Puis je me retourne et je le vois là, étendu à mes côtés. Sa peau mate est douce. Je me blottis contre lui et c'est maintenant la grosse pluie d'été que j'écoute tomber, caressant les cheveux noirs d'un ange pris dans les bras de Morphée.
Publicité
Publicité
Commentaires
P